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[Tribune] La véritable réforme de la Pac reste à faire selon Momagri

Les Dpu, comme de nombreuses aides directes dans d’autres secteurs économiques, sont absorbées par le marché. Aussi le think tank Momagri plaide pour que les Dpu soient redéployés vers de véritables outils de régulation. La priorité dans un environnement instable n’est plus au découplage, mais à la stabilisation des prix et des revenus agricoles. Selon Christian Pèes, Président d’Euralis et vice-président de momagri, la proposition actuelle de la Commission européenne repose, « sur un schéma daté et devra donc être revue, au risque de perdre l’indépendance alimentaire de l’UE ».

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D'après Momagri, l'Union européenne semble
être le dernier bastion indifférent aux risques de
 dépendance alimentaire qu'elle fait encourir à
sa population. (© Terre-net Média)

Alors que le G20 du 4 novembre 2011 a confirmé les orientations ambitieuses du G20 agricole de Paris, le projet de réforme de la Pac, présentée le 12 octobre dernier par la Commission Européenne, apparait comme un texte d’attente, qui répond davantage à une volonté de statu quo budgétaire qu’à un projet répondant aux défis économiques et stratégiques du XXIème siècle.

Pourtant, les orientations affichées en novembre 2010, lors de la communication de la Commission européenne sur la Pac à l’horizon 2020, laissaient espérer une réforme à la hauteur des défis. Alors que la nécessité d’outils de gestion des risques était reconnue, la proposition actuelle n’intègre que très partiellement des mécanismes de régulation des marchés agricoles et de lutte contre la volatilité des cours agricoles.

Il existe désormais un consensus sur l’impact négatif de la libéralisation non régulée du commerce international sur la volatilité des prix agricoles et la nécessité de politiques de stabilisation.

Et pourtant, l’Union européenne semble être le dernier bastion, indifférent aux risques de dépendance alimentaire qu’elle fait encourir à sa population. Face à elle, tous ses partenaires commerciaux (Etats-Unis, Brésil, Russie, Ukraine ….) ont placé l’Agriculture au cœur de leurs priorités. Avec pour certains d’entre eux, des dépenses budgétaires en faveur de l’agriculture nettement supérieures.

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